Intervention de Didier Lenoir, PDG de la société Lenoir Métallerie

Intervention de Didier Lenoir, PDG de la société Lenoir Métallerie, membre de l’Association GEVIL (Groupement des entreprises de Villeurbanne)

 

Pour ouvrir cette journée, Didier Lenoir, PDG de la société Lenoir Métallerie (réalisation d’ouvrage pour le bâtiment) et membre de l’Association GEVIL (Groupement des Entreprises de Villeurbanne), a présenté la place qu’occupe la mémoire dans le fonctionnent de sa société, créée en 1894 par son arrière grand-père. Pour lui, le fait que la société familiale soit centenaire est une preuve de pérennité et est liée à l’état d’esprit des dirigeants qui se sont tous sentis (lui y compris) dépositaires d’une tradition autour d’un métier et de savoirs-faires. Il constate également que cet état d’esprit commun aux entreprises familiales cinquantenaires et centenaires se reflète également dans leur façon de favoriser l’investissement dans l’immobilier avec un amortissement long plutôt que la location.

Cet héritage, en plus d’être transmis aux ouvriers de l’entreprise, est mis en valeur dans la communication auprès des clients potentiels et des partenaires. L’histoire est utilisée pour montrer une certaine stabilité et une capacité à évoluer et à s’adapter en dépit des ruptures technologiques et des crises. Cette dualité entreprise ancienne mais novatrice est souvent mise en avant dans les actions publicitaires, qui s’appuient essentiellement sur des photographies anciennes.

Didier Lenoir a expliqué, pour répondre à une question dans l’assemblée, qu’il y a eu des tentatives de création de club des entreprises centenaires, mais qu’elles n’ont pas réellement abouti. Il a par ailleurs précisé qu’il n’existait que 1270 entreprises centenaires en France, dont environ 400 étaient des exploitations viticoles, et que de nombreuses entreprises familiales liées au bâtiment appartiennent maintenant à des grands groupes et que de ce fait leur philosophie a évolué.

Interrogé sur le sujet, Monsieur Lenoir a expliqué que la transmission de cette mémoire et de cet état d’esprit s’effectuaient principalement à travers les anecdotes et les histoires du passé des anciens collaborateurs. De ce fait, hormis quelque vieux matériaux et outils stockés dans un grenier, son entreprise ne conserve que peu d’archives, et aucune véritable organisation de ces dernières n’est mise en place.

 

Rédaction : Bouchra NEBBACH et Florian GIRAUD

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *