Mathilde Cocoual, étudiante en Master II en Histoire à l’Université de Nice Sofia Antipolis.
Qu’avez-vous pensez de cette journée ?
J’ai trouvé ça trés intéressant, ça a brassé des thématiques trés diverses : la formation, la culture des normes, la question de la mémoire dans les entreprises. J’ai peut-être trouvé un peu dommage qu’on n’ait pas défini ce qu’est la mémoire, est-ce qu’on a un devoir de mémoire ?
Y-a-t-il des thèmes qui vont peut-être vous servir pour votre futur universitaire?
Oui, je travaille justement sur l’utilisation de l’histoire par l’entreprise (publicités, publications commémoratives) dans le passé et je constate que cela revient à la mode comme nous l’avons vu avec l’intervention de Thomas Mollanger.
Pouvez-vous nous parler des rapports entre l’histoire des entreprises et l’université?
Cela commence à se mettre en place mais l’histoire des entreprises est trés récente (années 90) avec par exemple l’apparition du magazine Histoire d’entreprises. Cette historiographie est récente car elle a suivi les nombreuses fermetures d’usines en France dans les années 70-80. L’entreprise brasse toute la population, du dirigeant à l’ouvrier, en passant par le cadre supérieur et donc constitute un prisme d’entrée intéressant pour étudier notre société.